Une autre émission intéressante concernait les accumulateurs compulsifs.
Une dame d'environ 50 ans avait été ventriloque durant sa jeunesse, et avait fait des spectacles avec une marionnette, comme Tatayet par exemple. Puis, elle avait arrêté cette activité et s'était consacrée à sa famille.
Un jour, elle avait repensé à son ancienne activité et acheté sur le net une marionnette. Puis une autre. Puis des tas d'autres...
Pour l'émission, un coach et une psychologue s'occupaient de la faire renoncer à ses marionnettes et de la convaincre de les vendre. Le propos était de lui faire comprendre que le passé était le passé et qu'elle n'exercerait plus jamais cette activité.
Mais elle ne s'y décidait pas; ici et là elle parlait à ses marionnettes, qui lui répondaient et c'était intéressant.
L'histoire de Leni Riefenthal semble apporter une meilleure réponse: peut-être que le coach et la psy se trompent; qu'à 50 ans on a encore une moitié de vie devant soi; qu'elle a conservé son don et devrait plutôt foncer vers une reprise de son métier.
Cette accumulatrice est calée à mi-chemin. Le tout est de savoir s'il faut faire machine arrière, ou continuer tout droit.